Brojanica
Dans les églises, dans les stands de souvenirs, vous remarquerez ces petits bracelets aux couleurs souvent vives. C'est un petit cadeau idéal à ramener de votre séjour car beaucoup de Serbes le portent. Jetez un oeil aux poignets de votre vendeur, il en a certainement un. Ces bracelets ont une portée religieuse, orthodoxe plus précisément : ils sont formés de 33 petits noeuds représentant l'âge de la mort du Christ, chaque noeud étant lui-même constitué de 7 boucles censées repousser le diable. Ces noeuds sont normalement réalisés d'une telle manière qu'ils ne sont pas dénouables. Enfin, ils sont ornés d'une petite croix où souvent figure la Vierge.
Ćevapčići
Présenté sous la forme de petits rouleaux de viande, ce plat typiquement serbe, orgueil de la nation, est servi dans tous les restaurants. Composés d'un mélange de viande de boeuf et de porc, assaisonnés d'oignon, d'ail et de poivre, ces petits rouleaux fondent dans la bouche.
Leur usage remonte à l'époque ottomane, quand, à partir du XVe siècle, l'armée turque introduit l'habitude de couper la viande en rouleaux. Ensuite, au fur et à mesure que les Serbes se spécialisent dans l'élevage de cochons, de la viande de porc est ajoutée à celle de boeuf. A ce propos, il faut savoir que le premier soulèvement serbe contre les Turcs, en 1804, a été initié par le plus important éleveur de porcs des Balkans, Karađorđe (Georges le Noir).
Dans les églises, dans les stands de souvenirs, vous remarquerez ces petits bracelets aux couleurs souvent vives. C'est un petit cadeau idéal à ramener de votre séjour car beaucoup de Serbes le portent. Jetez un oeil aux poignets de votre vendeur, il en a certainement un. Ces bracelets ont une portée religieuse, orthodoxe plus précisément : ils sont formés de 33 petits noeuds représentant l'âge de la mort du Christ, chaque noeud étant lui-même constitué de 7 boucles censées repousser le diable. Ces noeuds sont normalement réalisés d'une telle manière qu'ils ne sont pas dénouables. Enfin, ils sont ornés d'une petite croix où souvent figure la Vierge.
Présenté sous la forme de petits rouleaux de viande, ce plat typiquement serbe, orgueil de la nation, est servi dans tous les restaurants. Composés d'un mélange de viande de boeuf et de porc, assaisonnés d'oignon, d'ail et de poivre, ces petits rouleaux fondent dans la bouche.
Café turc et cigarettes
Les Serbes le disent eux-mêmes, " on ne rigole pas
ici avec le café et les cigarettes ! ". Vous n'avez pas intérêt à être
allergique à l'odeur du tabac car on fume ici presque partout et en
grande quantité (bars, restaurants, rues, etc.). Le café turc - appelé à
présent café maison aux terrasses de café ! - est bien plus qu'un
breuvage en Serbie. Servi dans de petites tasses qui rappellent l'époque
ottomane, ce concentré très fort se boit souvent accompagné d'une
cigarette, et représente un moment de détente et de rencontre. Le café
turc symbolise en effet le lien avec le voisin de palier ou komšija,
car aucune visite inopinée ne peut s'en passer. Dans les bureaux ou aux
guichets de gare, il n'est pas rare de voir un petit panneau annonçant
la " pause " au milieu de l'après-midi, car les employés consacrent
volontiers leur quart d'heure traditionnel de repos à boire le café.
Cyrillique
L'alphabet plus que jamais officiel du pays,
puisque précisé dans la Constitution de 2006 comme étant le seul légal.
Il a été introduit par les moines grecs Cyrille et Méthode au IXe siècle
et reste depuis largement utilisé par les Serbes. Le cyrillique serbe
diffère légèrement du russe. Même si les Serbes ont toujours appris
l'alphabet latin, notamment sous le communisme, et même si,
globalisation aidant, l'alphabet latin se généralise, les Serbes
tiennent à préserver leur alphabet cyrillique.
Danube
Pénétrant dans le territoire serbe par les plaines
de Voïvodine et en sortant par les fameuses Portes de Fer, le Danube
est la principale voie de communication fluviale de la Serbie et une
source de richesses importante. Il relie en effet la Serbie à l'Europe
centrale via la Hongrie, et donc à l'UE depuis mai 2004. Le trafic mer
Noire - Europe du Nord par l'accès au canal Rhin-Main-Danube place la
Serbie dans une position idéale. Arrivées à Belgrade, les croisières
fluviales rencontrent un affluent, la Save, en l'un des plus beaux sites
des Balkans.
Dinar
Introduit en 1920, le dinar yougoslave est resté
en Serbie, sous le nom de dinar serbe depuis l'éclatement de la
Yougoslavie. C'est la seule des six anciennes républiques à l'avoir
conservé. Mais l'existence du dinar serbe date en réalité de 1214. C'est
l'une des plus vieilles monnaies d'Europe. Les Serbes s'amusent de
cette monnaie particulièrement instable. Durant les années 1990, il y
eut le nouveau dinar, puis le nouveau nouveau dinar, puis le super
dinar, le tout pour tenter de lutter, sans aucun succès, contre une
hyperinflation délirante. Au point qu'en décembre 1993, il faut 950
milliards de dinars pour un mark... Depuis, aucun pays européen ne vous
reprend vos dinars.
Étoile Rouge
Club omnisports créé en 1945, l'Etoile rouge est
une véritable institution en Serbie, attirant des supporters de toutes
les couches sociales et surtout drainant à chaque match des supporters
acquis à sa cause. Au point que lors de toutes les premières rencontres,
on vous demande : " Es-tu zvezda ou partizan ? "
c'est-à-dire pour l'Etoile rouge ou pour Partizan Belgrade ! Depuis leur
victoire sur l'Olympique de Marseille en ligue des Champions en 1991,
les jeunes footballeurs professionnels sont allés chercher fortune dans
des clubs européens, mais le club de l'Etoile rouge continue à entraîner
des milliers de petits et de grands.
Hajde, Bre
A la fois pause entre deux phrases et moyen de
relancer la discussion. Vous aurez l'occasion, lors de vos nombreuses
rencontres, d'entendre souvent cette expression, l'équivalent de notre
" Allez ! ".
450 ans de présence ottomane ont laissé des traces, et une coupure est nette entre le nord et le sud du Danube : dans la première partie du pays, l'influence autrichienne a apporté calme et apaisement dans les rapports entre les individus, mais dès que vous arrivez à Belgrade, la clameur des discussions et le ton élevé des voix sont frappants. Cette volubilité, alliée à une atmosphère trépidante, vous mettra rapidement dans le bain.
450 ans de présence ottomane ont laissé des traces, et une coupure est nette entre le nord et le sud du Danube : dans la première partie du pays, l'influence autrichienne a apporté calme et apaisement dans les rapports entre les individus, mais dès que vous arrivez à Belgrade, la clameur des discussions et le ton élevé des voix sont frappants. Cette volubilité, alliée à une atmosphère trépidante, vous mettra rapidement dans le bain.
Icône
L'icône est profondément ancrée dans la liturgie
orthodoxe dont elle est inséparable. Une icône est considérée comme
sainte dans l'Eglise orthodoxe, ce qui explique la forte dévotion -
parfois surprenante pour un profane - dont font preuve les Serbes et les
orthodoxes en général à leur égard. Héritage de l'Empire byzantin,
l'art d'écrire une icône est régie par des canons artistiques très
stricts, ce qui explique la caractère immuable de celle-ci. Tout est
codifié et, si vous vous munissez d'un guide explicatif, il est
passionnant de décoder la gestuelle des personnages saints représentés.
Komšija
Voisin de palier et collègue de travail, le komšija est
au centre de toutes les relations sociales. En Serbie, vous ne pouvez
avoir de relation sociale sans inviter le voisin à prendre un café.
Une véritable microsociété s'organise au niveau de chaque palier des grands immeubles, où l'on donne un cours de soutien scolaire contre une réparation mécanique.
Et, souvent, on connaît mieux les petites habitudes et la vie privée du komšija que celles de ses propres oncles ou cousins !
Une véritable microsociété s'organise au niveau de chaque palier des grands immeubles, où l'on donne un cours de soutien scolaire contre une réparation mécanique.
Et, souvent, on connaît mieux les petites habitudes et la vie privée du komšija que celles de ses propres oncles ou cousins !
Kosovo-Metohija
Province historique de la république de Serbie, le
Kosovo-Metohija (ou Kosmet) s'est déclaré indépendant en février 2008
après que les Nations unies ont pris le contrôle en 1999, ce qui a
choqué les Serbes. Pour eux, le terme " Kosovo " est lié aux vastes
plaines situées à l'est de la province. En effet, historiquement, le
Kosovo vient du terme serbe kos qui désigne le " merle noir ".
Alors que le terme Metohija vient du grec metohion,
qui désigne les " terres d'un Etat ecclésiastique ". Le terme
" Methojia " n'est toutefois guère plus utilisé que par la classe
politique.
Aujourd'hui, cette région est celle d'Europe où la densité d'églises chrétiennes est la plus forte : sur un territoire de 10 849 km2, on ne compte pas moins de 2 500 églises et monastères ! Mais surtout, le Kosovo est un sujet majeur de politique intérieure, car la province est considérée par les Serbes comme le berceau de leur civilisation.
Aujourd'hui, cette région est celle d'Europe où la densité d'églises chrétiennes est la plus forte : sur un territoire de 10 849 km2, on ne compte pas moins de 2 500 églises et monastères ! Mais surtout, le Kosovo est un sujet majeur de politique intérieure, car la province est considérée par les Serbes comme le berceau de leur civilisation.
Nema problema
Littéralement "il n'y a pas de problème" en serbe. Expression très
courante dans la vie de tous les jours et qui tend à montrer la volonté
des Serbes de vouloir tout arranger et de tout prendre du bon côté.
Cependant, selon certains esprits chagrins, le nema problema serait le signe annonciateur de problèmes insoupçonnés...
Orthodoxie
Pas seulement une religion, l'orthodoxie est le ciment culturel des
Serbes. C'est grâce à leur religion que les Serbes ont pu sauver leur
identité à une époque, le XVe siècle, où ils étaient menacés de disparition en tant que tel.
Et
même s'ils ne pratiquaient plus guère à l'époque communiste, le
sentiment d'appartenir au monde orthodoxe est vite revenu ensuite.Pivo
Rakia
Boisson nationale en Serbie, la rakia est le terme générique qui désigne les eaux-de-vie. La šljivovica
par exemple (village près de Zlatibor où est né le produit) est faite
de prune et se boit aussi bien en apéritif que comme médicament contre
la grippe ! Fruit emblématique de la Serbie centrale, la prune, ou šumadija, est cultivée depuis des siècles par la grande majorité des petits propriétaires agricoles.
Encore aujourd'hui, chaque foyer dispose d'une bouteille de šljivovica souvent
originaire d'une ferme familiale, et il arrive même que, lors de la
visite d'un monastère, le pope vienne s'installer à vos côtés après la
messe, avec une bonne bouteille installée en évidence sur la table.
Slava
C'est la fête du saint patron de la famille et
c'est une particularité de l'orthodoxie serbe ! Cette coutume remonte à
l'époque ottomane, quand les autorités turques interdisaient tout
regroupement de plus de dix personnes, sauf s'il était de nature
religieuse. Depuis, chaque enfant mâle hérite à la naissance du saint
patron honoré par son père et, quand vient le jour du saint patron
familial, la famille élargie et les amis proches célèbrent ensemble
cette fête, très importante pour les Serbes. Le saint patron le plus
répandu est Saint Nicolas. Le jour de la Saint-Nicolas, à Belgrade, on
dit même que la moitié des habitants de la ville célèbre leur slava et que l'autre moitié fait partie des invités.
Splav
Indissociables de la fête à Belgrade, les splavs sont
des bateaux ou des structures flottantes situés sur les rives du Danube
et de la Save. Ils abritent toutes sortes de lieux de sortie comme des
bars, des clubs, des discothèques, des restaurants. Incontournables pour
une soirée aux couleurs de la fête belgradoise.
Truba
Chaque année, vers mi-août, les trubači (joueurs
aux trompettes typiquement serbes) se réunissent dans le village de
Guča (prononcez : Goutcha) et rivalisent de talent et de savoir-faire
pour remporter le trophée de meilleure fanfare de l'année. Le festival,
avec une tradition depuis 1961, réunit plusieurs centaines de milliers
de visiteurs chaque année, dont un nombre considérable de Français.
Boban Marković, Goran Bregović, Fejat et Zoran Sejdić, Dejan Petrović
ont rendu célèbre le festival de trompette de Guča dans le monde entier.
Lors d'une visite au festival, Miles Davis a dit : " Je ne savais pas
qu'on pouvait jouer de la trompette de cette façon. " L'amour des
habitants de la région de Dragačevo pour la trompette a commencé sous le
règne du prince Miloš Obrenović qui a exigé, en 1831, la création d'un
orchestre militaire. La trompette s'est imposée, jusqu'à nos jours,
comme l'instrument le plus connu qui accompagne les fêtes
traditionnelles et les grands événements de la vie : naissances,
baptêmes, mariages, slava (fête du saint patron de la famille), les récoltes, les vendanges et les funérailles.
Tziganes ou Roms
Peuple de riche culture, les Tziganes habitent
toutes les régions de la Serbie. A l'époque communiste, ils jouissaient
de droits culturels importants, et possédaient des écoles et des partis
politiques dans les villages et les régions où ils formaient une
majorité. Ils sont parmi les derniers à utiliser des charrettes tirées
par des chevaux. Aujourd'hui, plus isolés, ils se regroupent dans
certains quartiers des villes. Ils parlent une langue différente des
langues slaves, et leurs dialectes régionaux sont fortement marqués, au
point qu'un Rom de Voïvodine ne peut comprendre un Rom du Kosovo !
Vie nocturne
Belgrade est bien connue pour sa vie nocturne et
les Belgradois de tous horizons sociaux ont un goût prononcé pour la
socialisation nocturne entre amis ! Les bars et clubs de la nuit
s'ouvrent et ferment plus souvent que n'importe quelles autres
institutions. Il n'y a pas vraiment de jours particuliers pour sortir
car on peut aisément sortir tous les soirs si on le désire. Il n'est pas
rare de voir un bar-karaoké de quartier plein à craquer et débordant
sur la rue le dimanche à 3h du matin.
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